Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir une exposition de Simon Kentgens, The Studio Window.
Les installations et sculptures de Simon Kentgens jouent souvent avec les perceptions, l'effet de surprise et l'incongruité.
En 2010, l'artiste intègre un miroir au format d'un écran de cinéma dans la campagne néerlandaise. The Mirror reflète le paysage et ses transformations au fil des saisons et des activités qui y prennent place. Le temps imprègne sa marque sur l'installation, la fragilité du verre résonne alors avec l'impermanence de son environnement.
Le quotidien est également objet de détournement dans Household (2009), un ensemble de structures en néons représentant des éléments domestiques : une échelle, un escabeau et un étendage. Les néons sont assemblés par du scotch et les fils électriques, reliés à des piles, sont visibles. Le banal bascule vers le spectaculaire lui-même contrebalancé par un bricolage assumé.
Les notions de paysage et de quotidien se retrouvent dans I haven't been there but it's on my list (2007-2016), installation transformant un espace d'exposition en magasin dont les étagères accueillent des produits sélectionnés en fonction de leurs emballages, tous choisis pour leurs liens au paysage comme image stéréotypée. La disposition des produits est purement formelle, par couleurs et types de paysages représentés sur les étiquettes.
Pour Galerie Showcase, Simon Kentgens propose un geste dans cette lignée, questionnant le paysage, le quotidien et l'expérience que l'on en fait.
The Studio Window consiste pour l'artiste à jouer avec la forme de cet espace d'exposition : une fenêtre ouverte sur un mur. Le geste, simple et radical, est celui d'enlever une des fenêtres de son atelier et de l'envoyer par la poste pour qu'elle soit exposée dans Galerie Showcase. Une fenêtre dans une fenêtre, un vortex entre l'atelier de l'artiste et l'angle d'une rue piétonne, un pont entre la vue qu'a l'artiste et celle qu'ont les passants.
Située juste en face de son bureau, cette fenêtre est celle par laquelle l'artiste a l'habitude de regarder à l'extérieur, pendant des heures, en travaillant, ou pas, sans prendre réellement conscience de son existence. Cette proposition transforme la fenêtre en dispositif, laissant une ouverture dans l'atelier pendant toute la durée de l'exposition, l'exposant aux conditions extérieures : l'air frais, le vent, la pluie.
La proposition de Simon Kentgens met en perspective le questionnement récurrent lié au lieu d'exposition lui-même : la fenêtre double battant, les dimensions réduites, l'emplacement dans l'espace public, des caractéristiques qui favorisent des productions in situ... The Studio Window amène une réponse autant simple et sèche que drôle et précise.
Informations pratiques
The Studio Window
Simon Kentgens
Exposition du 13 mai au 26 juin 2016
Vernissage vendredi 13 mai à partir de 18h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Télécharger le dossier de presse de : The Studio Window
Galerie Showcase is pleased to host an exhibition of Simon Kentgens : The Studio Window.
The installations and sculptures of Simon Kentgens (NL) often play with perceptions, surprise and incongruity.
In 2010, the artist integrated a mirror the size of a movie screen in the Dutch countryside. The Mirror reflects the landscape, its changes with the seasons and activities that take place. Time permeates his mark on the installation, the fragility of the glass then resonates with the impermanence of its environment.
Everyday life is also diverted in Household (2009), a set of structures in neon representative household units: a ladder, a kitchen step and a clothesline. Neon lights are assembled by tape and electrical wires, connected to batteries, are visible. The banal turns to the spectacular itself offset by assumed DIY gesture.
The concepts of landscape and everyday life come together in I haven't been there but it's on my list (2007-2016), an installation transforming an exhibition space to a store with shelves filled with products selected for their packaging, all chosen for their links to the landscape as a stereotype. The arrangement of products is purely formal, with colors and types of landscapes depicted on the labels.
In Galerie Showcase, Simon Kentgens offers a gesture in this line, questioning the landscape, the everyday and the experience that we make of them.
The Studio Window is for the artist the occasion to play with the shape of this exhibition space: a window on a wall. The gesture, simple and radical, is to remove one of the windows in his studio in Rotterdam, and ship it to Grenoble, to exhibit it in Galerie Showcase. A window in a window, a vortex between the studio of the artist and the corner of a pedestrian street, a bridge between the artist view and the view of the passersby.
This window is the one by which the artist usually looks out, situated right in front of his desk. It is gazed through many of hours, working, contemplating, staring without actually acknowledging its existence. The window is now turned into an object of display itself, leaving an opening in the studio for the duration of the exhibition. It is exposed to the outside conditions: the cold air, a gust of wind, an occasional drop of rain.
Simon Kentgens's proposition puts into perspective the recurring questions related to the venue itself: the double window frame, the reduced dimensions, the location in public space, features that facilitate in situ productions ... The Studio Window brings an answer as simple as dry and as funny as precise.
Informations
The Studio Window
Simon Kentgens
Exhibition from may 13th to june 26th 2016
Opening on Friday may 13th at 6 PM
Galerie SHOWCASE (viewable 7/7d, 12/12h)
Corner Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Télécharger le dossier de presse de : The Studio Window
Une Random TV apériodique alimentée par plus de 60 heures de programmation par mois
À voir du dans >> Activités > Web télévision AAA
Présentation de l’édition et du projet Side Effects,
mené par Laura Kuusk & Pascale Riou,
co-édité par les Éditions AAA et ESAAA édition.
Dans le cadre de Vision, une proposition de l’ANdÉA
Palais de Tokyo, salle Le Saut du Loup, espace bibliothèque.
Samedi 16 avril à 16h.
AAA participe à Supermarket Independant Art Fair, Stockholm
du 21 au 24 avril
Svarta Huset, Telefonplan
Le stand de Duplex100m2 (Sarajevo) devient un espace collectif, en partenariat avec AAA.
Avec : Dick head man Records, Idoine, Le Cahier et Museum of Museum.
Plusieurs projets, en liens les uns avec les autres témoignent de croisements, d'invitations, de réactions en chaîne.
Les murs du stand accueilleront ainsi quatre numéros de La Souche dédiés aux participants.
Sur un mobilier créé pour l'occasion par Museum of Museum seront présentées plusieurs publications : Pas par là/Takhle Ne, Side Effects, DhmR – Une Anthologie (éditions AAA) ; Idoine Magazine ; Exhibition Inventory, Introduction to Contemporary Ar in BiH (Duplex100m2) ; Le Cahier.
Des vidéos et musiques du label Dick head man Records seront programmées chaque jour.
Liens
Programme Cluster
Supermarket Event !
Duplex100m2
Dick head man Records (DhmR)
AAA, AAA tumblr et AAA facebook
Idoine et Idoine facebook
Museum of Museum
- - - - -
The Duplex booth becomes a collective space, curated with l’Association pour l’Agencement des Activités (AAA)
inviting Museum of Museum (MoM), Idoine, Le Cahier and Dick head man Records (DhmR).
All of those projects are connected together. Here you can see a part of the constellation map.
Different editing projects are shown : all of them are inviting another like a chain reaction.
La Souche coats the walls with its posters exhibitions inviting all of the other guests.
On the furnitures made by MoM is a selection of our books like Side Effects, DhmR – Une Anthologie, Pas par là/Takhle Ne, Idoine Magazine, Le Cahier, Introduction to Contemporary Art in BiH, etc.
The booth also hosts a programming video projection of DhmR.
Links :
Cluster programme
Supermarket Event !
Duplex100m2
Dick head man Records (DhmR)
AAA, AAA tumblr et AAA facebook
Idoine et Idoine facebook
Museum of Museum
Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir C'est bien peint, une exposition de Stéphane Billot.
Des pierres d'un bleu artificiel jonchent le sol boueux en plusieurs tas devant des habitations faites
de matériaux en tout genre. À l'arrière-plan, quelques arbres, un immeuble. La photographie
exposée dans Galerie Showcase, par ce qu'elle montre et le format choisit, est un document
archivant une intervention in situ, un geste éphémère autant qu'efficient.
L'image rend compte d'un atelier peinture hebdomadaire mené par Stéphane Billot dans un
bidonville Rom de l'agglomération grenobloise. L'atelier, réalisé avec les jeunes du camp, a été
l'occasion de peindre sur différents matériaux trouvés sur place : bois, pierres, déchets, etc. L'artiste
a proposé de peindre les pierres d'une seule couleur ; le bleu a été choisi.
L'intervention de Stéphane Billot propose une réflexion ironique sur le rôle de la peinture et son
interaction avec l'environnement. Ainsi, toutes les semaines pendant un mois, le groupe a
recommencé à peindre les mêmes pierres avec la même couleur, la pluie et l'humidité effaçant le
travail entre deux ateliers. L'action, à la fois absurde et belle, a créé un gisement de pierres
précieuses éphémère.
La furtivité se retrouve dans le travail de Stéphane Billot, lorsque celui-ci profite des conditions
données par un emploi pour travailler en perruque 1 à la production d'une œuvre (Outsiders, 2010-
2012), ou lorsqu'il reconstitue au sol la future vitrine d'un immeuble en construction grâce à des
morceaux de verre récupérés dans un bâtiment désafecté (Bleu presque transparent, 2013).
Mais ici, plus que du furtif, c'est de l'invu dont il s'agit : non pas ce qui est invisible mais ce qui n'est
pas vu, occulté, mis en marge, pas pris en considération 2 . Cette proposition questionne la marge, la
périphérie. Tout en remettant au centre une périphérie géographique, culturelle et sociale, elle rend
compte d'une pratique multiple, sans centre justement mais constituée d'une somme de marges,
d'à-côtés, qui forment un tout.
C'est bien peint offre un regard sur l'invu et sur une pratique discrète autant que radicale.
Informations pratiques
C'est bien peint
Stéphane Billot
Exposition du 18 mars au 1er mai 2016
Vernissage vendredi 18 mars à partir de 18h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Télécharger le dossier de presse de : C'est bien peint
Une Random TV apériodique alimentée par plus de 60 heures de programmation par mois
À voir du dans >> Activités > Web télévision AAA
Les Éditions AAA et ESAAA éditions, en partenariat avec Le MAGASIN-Centre National d’Art Contemporain, ont le plaisir de vous convier au lancement du catalogue Side Effects
samedi 6 février à 17 h
Présentation de l'édition clôturant le projet franco-estonien Side Effects à la Librairie du Magasin
suivie d’un goûter-apéro
Le MAGASIN
Centre National d’Art Contemporain
Site Bouchayer-Viallet
8 esplanade Andry-Farcy
38000 Grenoble
L'édition Side Effects clôt un échange artistique international né de questionnements sur l'activité artistique, le travail à-côté, la pluriactivité, le faire-avec, le choix, l'accident.
Elle fait suite à deux expositions collectives : la première à Tallinn en 2013 et la seconde à Grenoble en 2014. Elle est pensée comme un catalogue, un carnet de recherche et un essai, et rassemble une quarantaine de participants.
Side Effects s'est constitué de rencontres et d'échanges, plus ou moins fortuits. Les artistes et théoriciens invités dans ces pages ont pour certains participé aux expositions, alors que d'autres sont invités spécifiquement pour ce format. Ce livre comporte des archives, photographies, plans et notes ainsi que des textes, entretiens et images de différents contributeurs – historiens de l'art, sociologues, critiques et artistes.
Cette édition souhaite rassembler des manières de faire, des écologies de travail, dans lesquelles les effets secondaires sont parfois primordiaux.
Side Effects est une coédition Éditions AAA / ESAAA éditions
Direction de publication : Laura Kuusk & Pascale Riou
Design graphique : Thibault Dietlin
Parution à 500 exemplaires
Imprimé par Printon Trükikoda AS, Tallinn
Distribué par : Les Presses du Réel, Lugemik
Prix de vente : 20€
Informations pratiques
Lancement du catalogue Side Effects
Le samedi 6 février 2016 à 17 h
Le MAGASIN Centre National d’Art Contemporain
Site Bouchayer-Viallet
8 esplanade Andry-Farcy
38000 Grenoble
Pour ce début d'année 2016, Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir Matière grise, une exposition de Johan Parent.
Depuis son invitation à exposer dans Galerie Showcase, début 2015, Johan Parent s'est mis à collecter tous les journaux GreNews qu'il recevait dans sa boîte aux lettres. De là est né un protocole de transformation du matériau qui l'a mené à la fabrication d'une pâte grisonnante qui compose aujourd'hui le monochrome de 120 x 80 cm occupant la vitrine.
Johan Parent s'intéresse aux objets. Plus précisément, il s'intéresse à leur relation avec le monde, et pour la révéler il met en évidence des dysfonctionnements. Progressivement ces objets vont acquérir une autonomie. Les néons vont se couper de leur alimentation électrique, les chaises vont se mettre à danser et la radio va émettre un bourdonnement monotone et incessant. Face à ces pièces, l'homme se voit déshumanisé et réduit à la position d'un regardeur ne pouvant interagir avec ce qu'il observe. L'objet lui ôte ce que Jean Baudrillard définit comme un « gestuel de contrôle » 1 , nécessaire à l'homme pour éviter tout dysfonctionnement mental par rapport au système des objets. Perdant toute capacité d'interaction avec ces objets, il finit par se retrouver seul dans un monde régi par ce système.
Une forte tendance à l'enfermement se retrouve dans le travail de Johan Parent : une pièce s'emplit de fumée, un balai de karshers est contraint par le cadre de la caméra, des dédales de couloirs ne proposent que des portes closes, et ici, le monochrome est mis à distance par l'espace d'exposition utilisé comme caisse américaine. Il protège alors le monochrome et nous interdit une confrontation directe, déplaçant Matière grise dans un hors-sol. Ces propositions pourraient être vues comme les conséquences d'une société centrée sur une quête du progrès technologique mais il n'en est rien.
Comme les précédentes œuvres, Matière grise ne cherche pas à nous questionner sur l'abondance des journaux et autres publicités qui remplissent nos boites aux lettres. Elle ne nous donne pas à méditer sur l'esthétique d'un matériau et n'espère pas de nous une réflexion sur une actualité culturelle foisonnante qui finirait par créer une masse grisâtre. En autarcie, Matière grise n'attend rien de nous, elle se suffit à elle-même. Elle est tout autant la réponse que la matière servant à penser la question.
Informations pratiques
Matière grise
Johan Parent
Exposition du 29 janvier au 13 mars 2016
Vernissage vendredi du 29 janvier à partir de 18h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Télécharger le dossier de presse de : Matière grise
Galerie Showcase accueille le lancement du nouveau numéro du magazine Idoine
IDOINE & Nayoung Kim
Il arrive qu'une corneille ou un corbeau, pour casser une noix, se poste à un feu rouge, la dépose sur la route, et attende qu'une fois le feu passé au vert, les voitures aient roulé sur la noix, laissant à disposition et à découvert son contenu. Le contexte dans lequel cet oiseau vit influence ses manières de faire si l'on peut dire, ouvre des possibilités, provoque des tentatives.
IDOINE est la volonté de partager une curiosité et une gourmandise pour les modes de fonctionnement, les conditions d'émergence des outils, et les logiques internes de ses invités.
- IDOINE & Nayoung Kim
Nayoung Kim est fascinée par les matériaux bruts, l’énergie propre à chaque individu, l’élégance du hasard. Ses propositions sont des temps doux, des temps suspendus et épurés ; des morceaux d’architecture tels des indices subtiles d’activités humaines, d’ordonnancement et de langages. Attentive à l’écosystème dans lequel elle circule, elle met en œuvre précisément des situations qui interrogent ses manières de faire et sensibilisent une communauté de travail ouverte.
- IDOINE est réalisé par Jérémy Glâtre, Éléonore Pano-Zavaroni et Pascale Riou. Il est traduit par Émilie McDermott.
- IDOINE est imprimé à la Manufacture d'Histoires Deux-Ponts, Bresson (France).
Quatre cents exemplaires.
Idoine & Nayoung Kim a été réalisé avec le soutien de Échos, un partenariat entre l'École Supérieure d'Art de l'Agglomération d'Annecy (ESAAA) et le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Genève (MAMCO).
Format : 102 × 176 mm
Pages : 60
Prix de vente : 5 €
www.idoine-edition.com
Idoine on Facebook
AAA et Galerie Showcase s'associent au Bauhaus bar pour une vidéoprojection :
Bak IRL, POLA
2015, vidéo, 11 min
( r y t h m e h a l e t a n t ) Cette vidéo se compose des données vidéo inutilisées et sauvegardées sur mon disque dur
( n’y ) ( v a g u e ) car elles étaient désaxées par rapport à mes vidéos précédentes, et d'images d'iphone prises au cours d'un déplacement sans but ( J ' a i é c r i t à c h a q u e f o i s q u e j e m e d é p l a ç a i s . E t a l o r s , q u ' e s t c e q u e j e f e r a i s s i j e m ' a r r ê t a i s ? . . . l a r é a l i t é s e m o n t r e à m e s y e u x o u v e r t s , m a i s b i z a r r e m e n t l e s c o o r d o n n é e s s ' e f f a c e n t u n e p a r u n e . T o u s l e s c h o s e s l é g è r e s d e c e m o n d e ) en l'absence d'information ou de fantasme sur le lieu. ( S é o u l P a r i s ) J'ai inversé la couleur des images , agrandi ou découpé le centre ( soleil noir ) , et ajusté leur vitesses. J'ai inversé le son et modifié sa vitesse ainsi que l’image.
( r i d e a u ) En me libérant de ma manière précédente de réaliser des vidéos, dans laquelle la langue définit l'image, j'ai réalisé cette vidéo en laissant plusieurs points ouverts. Au lieu de construire une histoire ( b r o u i l l a r d ) et ensuite de filmer l'image appropriée puis de monter la vidéo, ( '' j e n e f e r a i p a s o u j e n ' i r a i p a s '' ) , j'ai rajouté des images prises le jour même pendant le montage. Les lieux ( c o o r d o n n é e s ) incohérents s'accumulent et se révèle en un certain paysage. ( J ' o b s er v e q u ' i l s d e v i e n n e n t u n c h e m i n e u x m ê m e s e t s ' a v a n c e n t ) , les paroles crachées par la respiration du paysage et la narration se croisent. ( p o è m e e n l a n g u e é t r a n g è r e ) À travers cette manière-ci, je renverse la relation entre langue et image dans la vidéo ( l e t t r e ) et interroge l'axe de construction d'une histoire. Le titre 'POLA' vient du diminutif de Polaris1, nom du chat d'un homme ( o d e u r d e f e u ) que j'ai rencontré en France. ( p o i n t d e r e p è r e ) ( p h r a s e n é g a t i v e )
1Polaris : ( p o l a r i s ( U n e ét o i l e p o l a i r e ) e s t l ’ é t o i l e l a p l u s b r i l l a n t e e t l a p l u s p r è s d u p ô l e n o r d . E l l e a i d e à s e r e p é r e r . L ' é t o i l e p o l a i r e e s t p e r ç u e c o m m e i m m o b i l e c a r e l l e s e t r o u v e e x a c t e m e n t d a n s l ' a x e d e s p ô l e s . M a i s l e p ô le n o r d c é l e s t e c h a n g e e n f a i t d e p o s i t i o n a u f i l d e s s i è c l e s d u f a i t d e l a p r é c e s s i o n d e s é q u i n o x e s , c ' e s t – à – d i r e u n l e n t c h a n g e m e n t d e l a d i r e c t i o n d e l ' a x e d e s p ô l e s t e r r e s t r e s s u r e n v i r o n 2 5 8 0 0 a n s . L ' é t o i l e p o l a i r e a p o u r n o m a l p h a U r s a e M i n o r i s . P o u r l ' i n s t a n t . )
Bak IRL vit et travaille à Séoul.
Performeur, chanteur et vidéaste, il mène plusieurs projets : Gay Gonjo, ( 2013-), Bak IRL ( 2015-), Pink Business (2015-). Il expose son travail lors d'expositions personnelles (Cross a river, Kigoja, Seoul, 2015) et collectives (Short Story Long, space willingndealing, Seoul, 2015 ; Sensual Landscape, Our monster, Seoul, 2015 ; Bujeon-song chorus, Busan moving triennale, Busan, 2014).
Il a participé au projet Drive-in Laboratory, en 2015 en Corée du Sud.
Informations pratiques
Idoine & Nayoung Kim
vendredi 22 janvier à 18h30
Galerie Showcase
Projection de la vidéo de Bak IRL
POLA
(durée 11 min)
vendredi 22 janvier à 19 h 30
Bauhaus bar
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Bauhaus bar
20, rue Chenoise
Grenoble
Liens :
Drive-In
Idoine
Bauhaus
Nayoung Kim
Bak IRL
Une Random TV apériodique alimentée par plus de 60 heures de programmation par mois
À voir du dans >> Activités > Web télévision AAA
Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir 드라이브-인 실험실, une exposition de Nayoung Kim & Éléonore Pano-Zavaroni
Nayoung Kim & Éléonore Pano-Zavaroni ont été invitées dans le cadre de leur projet Drive-in, ayant lieu en Corée du Sud. 드라이브-인 실험실 prend place entre la phase préparatoire, Laboratoire Drive-In, menée en septembre 2015, et l'exposition Drive-In programmée pour septembre 2016.
Ce projet s'appuie entre autres sur une situation typiquement coréenne, celle des petits camions uniformément bleus, avec une cabine de trois places et un plateau d’environ 5m2, qui servent de lieu de vie comme de travail pour des commerçants et artisans. L'attention à ces espaces autonomes, infiltrés, transformés pour être ad hoc à une multitude de situations, a amené les deux commissaires à faire le parallèle avec leurs propres pratiques, leur manière de circuler dans les réseaux, de bricoler et d’inventer leurs propres niches.
드라이브-인 실험실 intervient à un moment où Nayoung Kim & Éléonore Pano-Zavaroni font un bilan de la première phase du projet et préparent la seconde. Elle s'insère alors dans cet entre deux où les choses se redéfinissent et s'affinent.
L'exposition est également pensée par les commissaires comme un dialogue avec leur conférence à l'École supérieure d'art et de design de Grenoble (esad-g) 1 . Elles ont en effet souhaité partager cette expérience dans le lieu dédié à la recherche et l'expérimentation qu'est une école d'art ; les rencontres, réflexions communes et questions de pédagogie faisant fondamentalement partie des problématiques du projet Drive- In.
L'occasion est celle de présenter une manière de travailler ensemble, de revenir sur la façon dont s'est construit Drive-In et son laboratoire.
Il s'agit également de préciser les questionnements de fond qui sous-tendent le projet : le rapport à l'économie de vie et de travail des artistes plasticiens contemporains, le rapport à la communauté, à la collaboration, ainsi que le rapport au rythme, individuel et partagé dans ce contexte de faire ensemble. 드라이브-인 실험실 regroupe un ensemble d'éléments rendant compte de manière symbolique des échanges entre les deux commissaires et la quinzaine de participants au Laboratoire Drive-In.
L'exposition dans Galerie Showcase et la conférence à l'esad-g font office de double réunion de travail, une halte en écho. Le titre, 드라이브- 인 실험실, signifie « Drive-In Lab » en coréen. Le laboratoire se prolonge ainsi dans ces deux espaces et ces deux temps.
Informations pratiques
드라이브- 인 실험실
Nayoung Kim & Éléonore Pano-Zavaroni
Exposition Du 11 décembre 2015 au 24 janvier 2016
Vernissage vendredi 11 décembre à partir de 18h
Conférence accueillie par l'ESAD-Grenoble vendredi 11 à 16h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
ESAD-Grenoble
25 rue Lesdiguières
Grenoble
http://www.esad-gv.fr/fr/
Télécharger le dossier de presse de : 드라이브- 인 실험실
Une Random TV apériodique alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du dans >> Activités > Web télévision AAA
Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir POP UP une exposition de M-O-R-S-E.
M-O-R-S-E, utilisant également le pseudonyme explicite de Drama boy, est un personnage fictionnel autant qu'un projet tangible mêlant à la fois musique et arts visuels.
Il y a de cela quelques années, le musicien James D. aurait eu une dépression. Afin de surmonter cet état, il serait allé à Miami où il aurait rencontré des musiciens de cloud rap. De cette expérience humaine serait né M-O-R-S-E.
Après des débuts instrumentaux, M-O-R-S-E s'est tourné vers des a capella de rap puis des textes chantés sur des mélodies électroniques, distillant son spleen entre mélancolie légère et dépression franche.
Pour POP UP, M-O-R-S-E regroupe plusieurs éléments de sa production récente et propose une installation fonctionnant en diptyque avec un grand dessin mural réalisé pour l'exposition collective Histoires plurielles, passages possibles, à l'École supérieure d'art et de design de Grenoble.
Le processus de travail mis en place par M-O-R-S-E est toujours le même, qu'il touche à la production musicale ou aux arts visuels. Il s'agit d'abord de glaner différents éléments sur Internet et de constituer une base de données dans laquelle pouvoir piocher au gré des envies et des projets. Ensuite, ces éléments – mélodie, punchline, symbole, image – sont choisis et agencés pour composer un morceau, une vidéo ou un dessin.
À Galerie Showcase, l'exposition respecte la contrainte spatiale de deux pans délimités par la fenêtre. Trois Pop Up, dessins au format A3, dialoguent avec trois autres pièces liées directement à la production musicale de M-O-R-S-E. FUCK U BBY, le refrain de sa première chanson, est présent à côté d'une cagoule, accessoire de scène indispensable, tandis qu'une carte postale renvoie à la bande son de l'exposition : un flashcode permet de visionner le clip avec un smartphone.
Comme toujours dans la pratique de M-O-R-S-E, Internet est autant un outil qu'une base de données permettant de raconter de différentes manières des histoires de cœurs brisés. M-O-R-S-E exprime ses sentiments, ses émotions, et par l'usage de détails empruntés à d'autres personnes et d'autres situations, il montre, partage et met finalement à distance sa mélancolie intime.
Avec POP UP, Galerie Showcase joue pleinement de sa situation de vitrine ouverte sur l'espace public et fonctionne en cela comme un blog sur Internet. M - O - R - S - E s'expose une nouvelle fois, mais reste paradoxalement caché derrière son travail, comme il reste caché derrière un voile lors de ses concerts.
En Résonance avec la Biennale de Lyon
Informations pratiques
POP UP
M-O-R-S-E
Exposition du vendredi 23 octobre au 6 décembre 2015
Vernissage vendredi 23 octobre 2015 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : POP UP
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 05/09/ au 02/10/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Galerie Showcase a le plaisir de commencer sa quatrième saison avec Les inexistences solides, une exposition de Clôde Coulpier.
Les quatre pièces proposées par l'artiste, indépendantes les unes des autres, construisent les 140cm3 de l'espace de la vitrine selon un agencement en deux salles selon la fenêtre et son montant central. Comme il le dit, sa proposition se veut être « simple et si possible efficace ». Les inexistences solides, est ainsi à la fois un titre global et une porte d'entrée sur chaque travail.
Comme le note Marie Jenlain, « Clôde Coulpier "vit et travaille" [...] et ses productions plastiques vont des sculptures en patafix aux livres d’artiste en passant par les gifs animés... ». À cette typologie nous pouvons rajouter la pratique du dessin, souvent au stylo, comme ici Le terrier, dessin format A4 au stylo noir, ou encore la série La paix intérieure faisant dériver la pratique du mandala. La photographie numérique est également très présente dans son travail, comme c'est le cas pour L'univers qui est tiré de son Pic Book, un recueil de photographies envisagées comme notes visuelles. Citons encore la capture d'écran (Capturer) ou l'usage de cartes à gratter (Never Encore).
L'une des notions centrales dans le travail de Clôde Coulpier est celle de presque, presque rien ou presque tout, que l'on retrouve dans le titre même de l'exposition ainsi que dans les images qui l'intéressent, les matériaux qu'il utilise, les gestes qu'il emploie. Une autre est celle du vide. La somme de ses gestes, minutieux ou sommaires, voire minutieux et sommaires, tend à faire apparaître le vide, l'espace entre les objets, entre les pièces et l'environnement dans lequel elles se situent. Ce vide qui à la fois sépare et lie. Ce « rien qui est la vérité » selon la formule de Stéphane Mallarmé.
Les inexistences solides est l'occasion de montrer quelques pièces récentes, de continuer le dialogue entre le presque et le vide, entre le peu et l'efficacité.
Informations pratiques
Les inexistences solides
Clôde Coulpier
Exposition du vendredi 04 septembre au 18 octobre 2015
Vernissage vendredi 04 seembrept 2015 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Les inexistences solides
www.galerieshowcase.com
Alice, Agnès et Cassandra
Une exposition de Serge Comte
Vernissage samedi 04 juillet 2015 à 18 h
Exposition du 05 au 29 juillet 2015
Ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 19 h
Caves du centre culturel Romain Rolland
Rue Romain Rolland - 58500 Clamecy
Pour sa première session, la Galerie Minimum Exemplaire a le plaisir d'accueillir dans les caves du centre culturel Romain Rolland, une monographie de Serge Comte.
Alice, Agnès et Cassandra est une exposition qui regarde par dessus les épaules, dans les tiroirs, les frigos et sous les jupes des figures féminines habitant le travail de Serge Comte.
Télécharger le dossier de presse
Alice, Agnès et Cassandra (extrait du communiqué de presse)
"Elles sont toutes là, ses préférées. Légèrement somnolentes – le contrecoup d’un hiver Islandais trop long – elles ont ramené leurs petits culs moulés dans des minishorts quadricolores jusque sur les murs de Clamecy, où elles arborent maintenant la moue apprêtée des indifférentes.
Pour les vacances estivales en Bourgogne, Serge a choisi celles pour qui il avait le plus d’affection, de douces amies au regard interrogateur, mais aussi deux ou trois autres au caractère pas piqué des vers et enfin quelques indolentes à bousculer un peu. Il sait que si d’habitude elles restent bien sagement dans leur coin d’atelier à attendre preneur, ensemble elles risquent de ne pas trop s’entendre, et ça l’amuse beaucoup - il espère même quelques crêpages de chignon entre toutes ses donzelles, histoire de mettre un peu d’ambiance. (...)"
Cette exposition est soutenue par La≠Prizon, la Résidence Minimum Exemplaire et l'Association pour l'Agencement des Activités
Galerie Minimum Exemplaire
Caves du centre Romain Rolland
Rue Romain Rolland
58500 Clamecy
E / rme.gme@outlook.fr
S / http://residenceminimumeexmplaire.blogspot.fr/p/galerie-minimum-exemplaire.html
Pour finir cette saison et tenir jusqu'à la rentrée, Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir Triin Tamm pour une exposition intitulée I have to work.
En 1979, l'artiste croate Mladen Stilinović remplit une vingtaine de pages d'un cahier par la répétition de la phrase « I have no time » [je n'ai pas le temps]. Il précise en préambule qu'il a fait cette pièce lorsqu'il n'avait pas de temps et qu'il souhaite que le lecteur le lise quand il en manquera lui aussi. Ce geste de prendre – perdre ? – du temps à écrire qu'on n'en a pas est ici détourné par Triin Tamm.
Dans Galerie Showcase, l'artiste estonienne écrit « I have to work » [je dois travailler] à la craie sur un tableau noir, comme une punition aberrante et anachronique en cette période de vacances. Elle peut être lue comme une mise en abîme du « j'sais pas quoi faire », la phrase d'Anna Karina dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard ou comme celle des enfants qui s'ennuient durant les derniers jours des vacances d'été. Ici, il s'agit avant tout de prendre le temps de se répéter qu'il faut travailler, pour mieux procrastiner.
D'autres pièces de Triin Tamm interrogent les rapports au travail, au temps, aux attentes artistiques et sociales. Ainsi en est-il de la pièce audio intitulée Märkmeid Ajast [Notes sur le temps] (2014). Une voix féminine déclare devoir se libérer du temps et de l'espace, à une époque où les Hommes se sentent esclaves de ce temps qui passe, voire accélère, et dans laquelle ils doivent répondre à l'injonction de travailler, de faire quelque chose.
Une pièce plus ancienne est intitulée Naked Life (2001). Des pages d'un calendrier sont laissées blanches, pour permettre aussi bien de réaliser les traditionnelles icônes religieuses orthodoxes que de laisser l'espace de la page vide, un agenda vide d'activités, de rendez-vous ou autres échéances. Ce geste, envisagé comme un exercice de contre-productivité, est considérée par Triin Tamm comme un autre hommage à Mladen Stilinović et sa série de photos le montrant au lit, en train de dormir, intitulé Artist at work [Artiste au travail].
Triin Tamm, de nature anxieuse, parfois bourreau de travail, donne à voir des œuvres qui fonctionnent comme une thérapie. Elles traitent du non-travail et proposent de ne pas envisager l'activité comme l'entend la société mais de mettre en avant d'autres manières de faire œuvre : la sieste, la paresse, l'oisiveté créatrice.
I have to work reprend des codes et valeurs sociaux et moraux pour mieux les détourner, en pointer l'absurdité : la réalité de la situation de Triin Tamm se formulant plutôt par « I have no work » [je n'ai pas de travail].
Informations pratiques
I have to work
Triin Tamm
Exposition du vendredi 26 juin au 30 août 2015
Vernissage vendredi 26 mai 2015 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : I have to work
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 01/06/ au 06/07/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir Les cubes ont des dorsales, une exposition de Richard Monnier.
Depuis le début de sa carrière, Richard Monnier cherche ! Et pour cela, il expérimente. Partant d'un pressentiment, d'une curiosité, d'un poncif ou parfois d'une évidence scientifique, il va se laisser porter par le flot continu de la recherche productrice de sens. Et parfois, de cette dérivation dans les propriétés de la matière, émergent des formes. Une série de lignes quasiment parallèles pour Rayons qui nous amène à réévaluer notre capacité d'observation du monde, ou un cône troué dans lequel sable et verre s'amalgament au cours de leur cuisson pour former une sculpture conique bicolore, un piège tendu par cette réussite technique à la fragilité extrême – le nom de sa pièce Fourmi-lion –, sont de l'ordre de ces apparitions fortuites.
Son blog est alors envisagé comme un espace d'exposition privilégié et comme un lieu de partage du travail, de réflexions et d'expérimentations, plus adéquat que ne pourrait l'être une galerie ou un musée. Néanmoins, Richard Monnier a accepté l'invitation de Galerie Showcase et propose une extension matérialisée d'un travail visible en ligne (http://www.richardmonnier.net/2014/12/).
Les cubes ont des dorsales fait intervenir un rapport à l'objet et au dessin, le plaisir du détournement, ainsi qu'un attrait pour le texte. Ce travail est réalisé grâce à Processing, un logiciel informatique simple. Richard Monnier fait ici l'expérience de la construction en 3D et sculpte virtuellement un cube à partir de lignes juxtaposées puis de surfaces superposées, de deux manière différentes. Un choix arbitraire de quelques points fait apparaître ce qu'il nomme la dorsale du cube, c'est-à-dire cette ligne qui relie les points identiques dans les deux manières de le construire.
La première manière de constituer un cube est d'aligner des points en partant toujours d'un même bord. La seconde ici utilisée s'appelle boustrophédon, par analogie avec le parcours du bœuf marquant les sillons dans un champ, de droite à gauche puis de gauche à droite. L'écriture boustrophédon, utilisée dans l'antiquité grecque, puis réactivée dans les expérimentations poétiques de l'Oulipo est reprise ici comme sens de construction et de lecture du dessin. C'est « un mode d'écriture jugé maintenant archaïque voire régressif. Ces détails ne me sont pas indifférents, moi qui me targue de ne pas avoir encore passer l'âge de jouer au cube tout en étant à 2 ans du départ à la retraite. » écrit Richard Monnier en 2014 (http://www.richardmonnier.net/2014/11/04/boustrophedon-19665613/#c20356435).
Ici, plus qu'une pièce finie, l'artiste montre une étape de travail. Il reste dans l'expérimentation sans savoir quelle sera la forme finale de cette multitude d'essais. Et surtout, il nous invite à déchiffrer l'image et à jouer au cube. Il projette d'ailleurs de partager ce travail sur le forum www.openprocessing.org et d'y proposer un cube interactif.
Informations pratiques
Les cubes ont des dorsales
Richard Monnier
Exposition du vendredi 15 mai 2015 au 26 juin 2015
Vernissage vendredi 15 mai 2015 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Les cubes ont des dorsales
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 04/05/ au 01/06/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 06/04/ au 04/05/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Après les expositions hivernales de Florian de la Salle et Christophe de Rohan-Chabot, Galerie Showcase accueille en ce début de printemps Everest, Annapurna 1, Manaslu, K2, Shishpangma, Nanga Parbat, Kangchenjunga, Annapurna 2, Lhotse, Dhaulaghiri, Makalu, Cho Oyu, une exposition de Raphaël Charpentié.
Un photomontage donne à voir une série de montagnes enneigées, les sommets superposés les uns au-dessus des autres. L'image est imprimée sur tissu ce qui lui confère un effet drapé et la déplace du poster imposant à la sculpture légère.
Les photographies sont sélectionnées par Raphaël Charpentié après une recherche internet à deux critères : les sommets choisis sont les plus hauts sommets de la Terre et les photographies sont celles présentant la plus grande résolution numérique. Ensuite, l'image se constitue de manière compulsive, dans une volonté d'accumulation d'immensités. L'artiste joue avec la surenchère et surenchérit dans le jeu. Son but – tel celui d'un adolescent immature et sémillant – est simplement de faire les plus grandes images possibles.
Mais l'aspect de performance puérile qui fait rire l'artiste est contrebalancé par un travail avant tout pictural. La démarche de l'artiste s'effectue dans un rapport esthétique au motif choisi. Ainsi, la superposition des sommets n'est pas établie selon un ordre de hauteur dans les sommets, mais selon une composition classique faisant dialoguer couleurs et formes, perspective atmosphérique et profil des montagnes. Ce travail de paysage s'avère plus abstrait et fantastique que protocolaire et conceptuel.
Cette pièce appartient à une série, les Opéras jpg (tels que Nuages et cristaux (2014) également), qui fonctionne de manière empirique et pour laquelle Raphaël Charpentié souhaite se libérer de problèmes économiques et techniques. Il s'agit de passer outre le manque de moyens techniques et transcender les résolutions d'appareils photographiques de moyenne gamme. Par l'accumulation d'images et la succession de découpes et de collages numériques, la résolution des images devient de plus en plus grande. Il est alors possible de tirer ces images en très grand format, de les faire passer de l'écran au papier, tout en ayant un rendu optimal.
Le rapport au paysage intéresse l'artiste dans un autre travail, Conditions for the Emergence of a Hero (2014), Série de documents photographiques et de vidéos issus d’errances hivernales le long du bas des vallées de la Romanche et de la Maurienne. Le paysage s'expérimente de deux manières différentes, par la marche et le rapport tangible, physique et par la dérive virtuelle, sur Internet, d'image en image. Dans les deux cas, le temps passé à observer le paysage est long, intense, et débouche sur l'image.
Raphaël Charpentié s'amuse à questionner la définition de l'artiste à partir de ce qu'il n'est pas, ou ce qu'il n'est pas censé être – artisan, designer, etc. - traversant volontairement la frontière du décoratif à l'occasion de Everest, Annapurna 1, Manaslu, K2, Shishpangma, Nanga Parbat, Kangchenjunga, Annapurna 2, Lhotse, Dhaulaghiri, Makalu, Cho Oyu.
Informations pratiques
Everest, Annapurna 1, Manaslu, K2, Shishpangma, Nanga Parbat, Kangchenjunga, Annapurna 2, Lhotse, Dhaulaghiri, Makalu, Cho Oyu
Raphaël Charpentie
Exposition du partir vendredi 20 mars 2015 au 1er mai 2015
Vernissage vendredi 20 mars 2015 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Everest, Annapurna 1, Manaslu, K2, Shishpangma, Nanga Parbat, Kangchenjunga, Annapurna 2, Lhotse, Dhaulaghiri, Makalu, Cho Oyu Grenoble
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 09/03/ au 06/04/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Nouvelle version de l'application RandomTV AAA, plus stable et plus rapide
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 02/02/ au 09/03/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 05/01/ au 02/02/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
Pour passer ensemble de 2014 à 2015, Galerie Showcase accueille la proposition de Florian de la Salle, Abracadabra / Abradacabra.
Une composition graphique de la forme d'un triangle isocèle inversé, constituée du mot « Abracadabra » progressivement tronqué jusqu'à n'être plus qu'une lettre, s'installe sur la vitre de Galerie Showcase.
Initialement prévue pour guérir la fièvre, cette formule apparue au Moyen Âge prenait justement l'aspect d'un triangle inversé qui devait être porté en amulette autour du cou. Elle devait capter les mauvaises énergies qui, progressivement, glissaient vers la pointe du triangle pour être finalement éliminées. L'étymologie du terme nous renseigne sur ses racines puisqu'il proviendrait de l'hébreu abreg ad hâbra qui signifie « envoie ta foudre jusqu'à la mort1 » tout en nous indiquant qu'il représente un piège en vue de la protection de l'homme face à des énergies diverses.
Dans le travail plastique de Florian de la Salle, il est justement question d'énergie, qu'elle soit électrique, magnétique, nucléaire ou spirituelle. Celle-ci se développe notamment dans les titres très littéraux de ses œuvres comme Magnétique, Réglés, 10 aimants de 39Kg-force, voire même dans Cosmos, Quadrilatère d'infini ou 8848 m.
Parfois cette énergie sert à constituer l'œuvre, comme pour Cosmos, cette sphère d'environ 80 cm de diamètre formée grâce à la force magnétique de 3800 aimants concassés qui viennent s'agglomérer.
Alors que dans d'autres pièces l'énergie est la réponse à une question, comme lorsque Florian de la Salle prend conscience de ce que représente exactement 8848m en parcourant à pied, le chemin entre son lieu de résidence et le magasin Bricoman dans lequel il achète le fil de cuivre, le bois et les étiquettes qui lui serviront à constituer l'œuvre intitulée 8848 m.
Alors, si le travail de Florian de la Salle est déjà en soi un piège à énergie, à quoi peut bien lui servir l'amulette qu'il fabrique avec Galerie Showcase ?
Elle est la condition sine qua none à la constitution d'un passage vers un autre monde, la formule magique qui permet l'ouverture d'une sorte de trou de ver en direction de l'artiste. Car si Florian de la Salle a un temps habité Grenoble, il réside désormais à Poitiers. Et alors que durant six semaines Galerie Showcase s'emplira des énergies des passants de la place aux Herbes, une réplique de ce même espace circulera sur les routes poitevines dans le cadre de l'ANANAS CLUB, un lieu de monstration conçu par Florian de la Salle et prenant place sur le porte bagage de sa moto. Durant six semaines également, la réplique de l'espace grenoblois, accueillera une édition papier constituée d'une partie des 40 000 000 de combinaisons qu'il est possible de fabriquer à partir des lettres qui composent le mot « abracadabra ».
Le problème, mais surtout l'intérêt de cette affirmation tient du fait qu'elle ne peut être vérifiée par le spectateur. En effet, tout comme dans l'expérience d'Erwin Schrödinger dont on ne peut connaître l'issue qu'en ouvrant la boîte dans lequel se trouve le chat, la coexistante des deux volets de l'exposition Abracadabra / Abradacabra, ne repose que sur l'impossibilité d'être observée totalement. Dès lors que le soir du vernissage, le spectateur aura choisi d'être à Grenoble ou à Poitiers, il bifurquera et éliminera par là-même la possibilité de vérifier l'existence de l'autre proposition. Au moment de sa décision, il conditionnera le résultat de sa propre expérience esthétique faisant basculer, de fait, l'une des deux propositions dans un autre possible .
Abracadabra, Abradacabra, Acrabadabra, Arcadabraba, Ababradacra...
Informations pratiques
Abracadabra / Abradacabra
Florian de la Salle
Exposition du partir vendredi 12 décembre 2014 au 23 janvier 2015
Vernissage vendredi 12 décembre 2014 à partir de 18 h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Abracadabra / Abradacabra Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Abracadabra / Abradacabra Poitiers
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 01/12/14 au 05/01/15 dans >> Activités > Web télévision AAA
L'application Random TV AAA est désormais disponible pour vos smartphones et tablettes :
[Cliquez dans le tableau pour télécharger la version souhaitée, enjoy ;-) ]
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 03/11 au 01/12/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Galerie Showcase poursuit sa programmation avec une exposition de Léo Durand intitulée Pokladní dělítko : Kasa Ayracı : Beurtbalkje : Kassentrennstab : Separador de Compras : Checkout divider : Διαχωριστικά Ταμείου : Кассовый разделитель : Séparateur de caisse.
L'espace de Galerie Showcase accueille pour l'occasion des éléments hétérogènes, renvoyant à un vocabulaire commercial. Une guirlande de mots fonctionnant comme un slogan – « Diagnostic gratuit » ou « Guérison totale » – marie la référence à la société de consommation, une esthétique pauvre et un clind’œil aux guérisseurs, voyants et autres professeurs dont les petits coupons publicitaires s'immiscent parfois dans les boitesauxlettres. L'affiche, au graphisme simpliste et criard, ressemble à celle d'une publicité pour une promotion dans un magasin lambda ; le message quant à lui est absurde.
Le long titre polyglotte de l'exposition fait référence à cette barre en métal ou plastique servant de délimitation entre les achats de deux personnes sur un tapis de caisse d'un supermarché. Mais le séparateur est aussi un élément de publicité comportant un logo et un slogan. Il sépare les espaces en même temps qu'il rappelle le lien entre les consommateurs. L'artiste joue ici avec l'emplacement de Galerie Showcase, entre deux places bordées de commerces, et devant un magasin de vêtements avec lequel elle partage son mur. Sa proposition est modeste, peut aisément passer inaperçue – comme Galerie Showcase, d'ailleurs – et prend place parmi d'autres gestes effectués dans l'espace public.
Le jeu de déplacement et l'intérêt pour le quotidien que l'on observe ici se retrouvent dans d'autres pièces de Léo Durand, comme par exemple Michel Destot (novembre 2008 – février 2009), un graffiti au nom de l'ancien maire de Grenoble sur un mur de la ville, ou Ambiancer (2011), pièce pour laquelle l'artiste accroche des bouquets de fleurs artificielles dans les rues de Genève. C'est aussi le cas de Patos (2008), une planche sur laquelle est inscrit le mot patos et abandonnée au bord d'une route, ou encore 24 petites montagnes (2009), installation éphémère consistant en vingtquatre sacs poubelles fixés au dessus d'autant de jets d'eau d'une fontaine grenobloise.
Galerie Showcase s'offre comme interstice à la pratique de Léo Durand. Elle donne à voir ce qui compose un quotidien, scinde un environnement et marque une activité.
Informations pratiques
Pokladní dělítko : Kasa Ayracı : Beurtbalkje : Kassentrennstab : Separador de Compras : Checkout
divider : Διαχωριστικά Ταμείου : Кассовый разделитель : Séparateur de caisse
Léo Durand
Exposition du partir vendredi 24 octobre au 05 décembre 2014
Vernissage vendredi 5 septembre 2014 à partir de 18h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
Télécharger le dossier de presse de : Pokladní dělítko : Kasa Ayracı : Beurtbalkje : Kassentrennstab : Separador de Compras : Checkout divider : Διαχωριστικά Ταμείου : Кассовый разделитель : Séparateur de caisse
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 50 heures de programmation par mois
À voir du 06/10 au 03/11/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
MOTTES
Une exposition de Séverine Gorlier
sur l’invitation d’Anaëlle Pirat-Taluy
coproduction avec Artistes en Résidence et La Permanence
Exposition du 17 septembre au 15 octobre 2014
Vernissage le 17 septembre à partir de 18h
À l’hôtel Le Quetzal, bâtiment assez bas longeant le littoral, subsiste quelques souvenirs de l’Architecte. Sur une vieille photographie, on le voit assis devant sa table à dessin, l’air d’avoir été interrompu dans son travail par le déclenchement de l’appareil. Derrière lui, au mur, on devine dans une certaine pagaille les croquis et les plans de son ambitieux projet. Une autre photographie, prise alors qu’il réalisait des mesures dans le paysage désertique et broussailleux caractéristique de la région de H***, le montre bataillant dans la poussière avec ses instruments aujourd’hui dépassés, dans une posture concentrée où il semble invoquer les forces telluriques en présence. C’est comme cela que je me le rappelle. Quand enfant j’avais accompagné mon père sur les grands chantiers, j’avais considéré cet homme plus en chamane qu’en bâtisseur, lui octroyant le pouvoir de communiquer avec les éléments pour faire émerger de l’intérieur du pays des formes incisives, rectilignes et envoûtantes qu’un millier de personnes s’apprêtaient à habiter. Aujourd’hui la ville est encore là, en un bloc immuable, même si quelques fissures entachent son prestige passé. Les habitants ont peu à peu poncé les angles et laissé proliférer les herbes invasives. Sur les surfaces lisses des murs, ils ont pris possession de leur territoire et marqué aux feutres de couleur le passage de leur vie. Sans doute l’Architecte s’il était encore en vie aujourd’hui aurait vu dans l’intrusion de leur indocilité molle et dans leurs installations erratiques le signe de la déliquescence lente mais certaine de sa création.
Informations pratiques
Mottes
de Séverine Gorlier
Exposition du 17 septembre au 15 octobre 2014
Vernissage le 17 septembre à partir de 18h
La Permanence
7, Rue de l'Abbé Girard
63 000, Clermont-Ferrand
Ouverture tous les mercredis, de 14 h à 19 h
(Hors vacances scolaires et jours fériés) et sur rendez-vous
www.lapermanence.fr
www.artistesenresidence.fr
Galerie SHOWCASE a le plaisir de commencer la saison 2014-2015 avec Soft Army, une
exposition de Séverine Gorlier. Informations pratiques Télécharger le dossier de presse de : Soft Army
Pliages après pliages, découpages après découpages, une armée se constitue.
Une succession de guirlandes de soldats médiévaux, en armure, bouclier et lance, se déploie sur le
mur de Galerie SHOWCASE, jouant ainsi avec son espace réduit. Des lignes consécutives de soldats
se répètent dans un dispositif rappelant tout autant le service d'ost que les bataillons de CRS.
Pourtant cette armée de papier, malgré le nombre important de fantassins qui la constitue, nous
paraît bien fragile derrière sa vitrine. De certaines postures chorégraphiques aux boucliers à demi
dépliés en passant par des lances qui s'effondrent sous le poids du papier qui les constitue, cette
farandole est plus décorative que persuasive – l'aspect falot personnages venant contraster la
prétendue organisation de ces légions. C'est dans l'omniprésence du geste de l'artiste que ce
déplacement de la rigidité à la langueur s'effectue tout en évitant la nonchalance.
En effet, le travail de Séverine Gorlier fait la part belle aux gestes simples et à l'eurythmie (le bon
rythme en grec, ici un rythme variable et tout personnel). L'activité de flux, quotidienne, comme
pour la série de dessins Outback, que l'on peut notamment voir sur son blog , prend naturellement
place à côté de moments dédiés à des tâches plus ponctuelles, précises et mobilisantes, telles que
The Edge (broderie), Picnic Spot II (peinture acrylique) ou encore Legos (série de sculptures en
céramique). On observe ainsi un dialogue entre dilution et concentration, entre geste compulsif et
attention portée toute entière.
Cette exposition à Galerie Showcase vient agir comme le prolongement d'une dynamique de
travail insufflée par l'invitation d'Anaëlle Taluy, commissaire d'exposition à Artistes-en-résidence, à
w
La Permanence (Clermont-Ferrand). Le projet résulte de plusieurs temps de résidences durant l'été
2014, entre Pelvoux, Clermont-Ferrand, Frangy et Annecy. L’occasion pour Séverine Gorlier de
produire de nouvelles pièces, en reprenant et intensifiant ses procédés habituels et en utilisant les
différents moyens et matériaux mis à sa disposition.
Ces moments de résidences induisent des façons de travailler, l'artiste développant des précisions
incertaines, élaborant des gestes experts empiriques, que Soft Army se propose de mettre en
avant.
Soft Army
Séverine Gorlier
Exposition du partir vendredi 5 septembre au 17 octobre 2014
Vernissage vendredi 5 septembre 2014 à partir de 18h
Galerie SHOWCASE (visible 7/7j, 24/24h)
Angle Place aux Herbes – Place Claveyson
Grenoble
www.galerieshowcase.com
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 08/09 au 06/10/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 11/08 au 08/09/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 09/07 au 11/08/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Projet de résidence nomade initié par le label de dance expérimental grenoblois Fullfridge Music, les soirées Weird In s'expérimentent le temps d'une session, que l'on peut aussi bien capter au détour d'une station de radio (comme les imprévisibles mais récurrentes apparitions sur Campus Grenoble ces derniers mois), qu'en club, en forêt ou aux abords d'un parc le dimanche sous une pluie diluvienne de citronnade.
Au programme, lives machines, instruments, disques, cassettes, consoles de jeux…. diffusent quelque chose qui s'apparente souvent à de la musique "électronique" sans choix d'école, si ce n'est celle qui puise ses expérimentations dans les musiques ethniques.
Bref de quoi danser et s’amuser, mais également s’ouvrir les oreilles à des sonorités et rythmiques aventureuses, insolites et futuristes comme on en entend trop rarement.
Aux commandes de cette nouvelle expédition musicale, le fondateur du label Cloudnumber invitera Shinigami San, artiste émergent de la scène expérimentale tunisienne, ainsi que Youpidou, producteur et soldat local qui nous délivrera un set effervescent où grands philosophes et faces B de vos disques techno préférés viennent se mêler.
http://www.fullfridgemusic.com/
Entrée libre
Télécharger le dossier de presse de "Weird In Session" : ICI
à l'Aire d'Agencement des Activités
4, Rue de l'Ancien Champ de Mars
38000 Grenoble
Galerie SHOWCASE prend ses Congés Annuels du 27 juin au 29 août 2014. Télécharger le dossier de presse de : Congés Annuels
La programmation 2014-2015 débutera le 5 septembre avec une exposition de Séverine Gorlier.
Bonnes vacances !
Couper la ville par son milieu
Le transect se présente comme un dispositif se situant entre la coupe urbaine et le parcours sensible empruntant à ces deux techniques pour les hybrider ; le transect se construit par le dessin, la photo, le texte, la vidéo autant qu’il se pratique in situ. Réhabilitant de fait la dimension atmosphérique dans les représentations urbaines, il rend possible l’inscription des récits et le débat entre les disciplines.
Réaliser un transect, consiste à l’élaboration d’une méthodologie de prélèvement, de sélection et de montage. En visant d’être un dispositif projectif qui nécessite la comparution de l’existant dans sa répétitivité et ses différences, on introduit la question de son devenir en montrant autant qu’en suggérant des gestes, des expériences, des transformations possibles pour l’habiter comme pour les flux. Le transect emprunte à l’inventaire sa volonté de repérer et de collecter les situations singulières autant que paradigmatiques tout en restant ouvert et multipolaire, tels les atlas Mnemosynes d’Aby Warburg. Il vise littéralement à être une table de travail partageable et amendable où les documents entre eux et dans leur rapport à un contexte produisent du sens.
Nicolas Tixier est architecte. Enseignant à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Grenoble et à l’Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy, chercheur au laboratoire Cresson, ses travaux concernent principalement les ambiances architecturales et urbaines. Il mène parallèlement une activité de projet au sein du collectif BazarUrbain (lauréat du palmarès des jeunes urbanistes 2007). Depuis 2009, il est président de la Cinémathèque de Grenoble. Ses travaux actuels portent sur le transect urbain comme pratique de terrain, technique de représentation et posture de projet.
Crédits Photo : "Amiens 2030, le quotidiens en projets",
BazarUrbain, Contrepoint, Chronos, Zoom + experts
à l'Aire d'Agencement des Activités
4, Rue de l'Ancien Champ de Mars
38000 Grenoble
Pour finir la saison, AAA accueille à l'Aire d'Agencement des Activités Flippaper Gamma, une installation interactive de Roman Miletitch et Jer Cortialov.
Le projet Flippaper est né de la rencontre entre Roman Miletitch et Jer Cortialov au festival d’afiche de Chaumont en 2012. L’installation se présente sous la forme d’un module de jeu et d'une feuille de papier. Trois gros feutres de couleurs sont mis à disposition du public.
À partir de ses contraintes de base, le joueur est invité à dessiner un parcours de flipper ou une illustration de son choix. Ce dessin est ensuite scanné en direct et instantanément interprété en tant que tableau de flipper,
comme un nouveau gameplay dont la balle et les divers éléments virtuels seront vidéo- projetés par superposition. De simples boutons de contrôle permettront à tout moment d’entamer une partie, puis éventuellement faire quelques modifications au dessin, revenir au jeu, jusqu’à finaliser son illustration.
Flippaper est un langage accessible à tous. Il tente un lien entre l’art numérique, le dessin, le street art, le jeu vidéo et la linguistique,
par l’intermédiaire d’un support commun à tous : une simple feuille
de papier.
Les deux artistes présenteront l'installation Flippaper Gamma
le vendredi 20 juin à partir de 18 h 30, avant le vernissage, et seront également présents dans l'exposition le samedi 21 juin après-midi.
Informations pratiques
du 21 juin au 5 juillet 2014
du mercredi au samedi
de 14 h à 18 h
Présentation, vernissage et choux à la plancha
vendredi 20 juin à partir de 18 h 30
Présence des artistes
samedi 21 juin
de 14h à 18h
Entrée libre
Télécharger le dossier de presse de "Flippaper Gamma" : ICI
à l'Aire d'Agencement des Activités
4, Rue de l'Ancien Champ de Mars
38000 Grenoble
AAA à le plaisir de vous inviter à un apéritif convivial à l'Aire d'Agencement des Activités, jeudi 12 juin à partir de 18h, à l'occasion du lancement de La Souche.
La Souche est pensée comme une édition apériodique de format A2, un recueil de multiples édités à cent exemplaires, reliés, tamponnés, numérotés. Chaque invité présente ainsi une image pour la forme poster,
les pages peuvent ensuite être détachées et emportées.
La première invitation a été faite à Séverine Gorlier. Celle-ci propose une photographie d'un de ses tampons-patates – série initiée en 2010
lors de la résidence Marine de Manichino, en Corse, et poursuivie depuis.
Loin d'une photographie documentaire ou d'archive, l'image vaut ici pour elle-même et constitue La Souche n°1.
Informations pratiques
La Souche N°1
Séverine Gorlier
! XUAF
à partir du jeudi 12 juin 2014, à 18h
du mercredi au samedi
de 14h à 18h
à l'Aire d'Agencement des Activités
4, Rue de l'Ancien Champ de Mars
38000 Grenoble
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 09/06 au 09/07/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
"À l'Est de l'Enfer"
Projection/ rencontre avec Matthieu Canaguier
Mercredi 28 Mai à 20h30, à l’Aire d’Agencement des Activités
AAA et Blasterama, en partenariat avec Radio Campus Grenoble,
vous proposent la projection du film-documentaire À l’Est de l’Enfer,
suivie d’une rencontre avec le réalisateur Matthieu Canaguier.
« Surabaya. Chaos urbain, labyrinthe de fer et de béton. Au cœur de la ville, toute une génération de jeunes indonésiens se rassemble autour d’une musique underground et controversée : le Black Metal. Ce mouvement,
né en Europe, a été réinventé par les groupes locaux : les codes occidentaux se mêlent aux croyances indonésiennes.
Le film suit les destins croisés de trois membres de cette scène musicale : Tony, à la fois bête de scène et homme d’affaires underground avisé ;
Eric, le chef de clan, le vétéran ; et Andung, mystique et solitaire. À travers leur parcours, nous découvrons une musique vivante, cathartique, à la fois blasphématoire et sacrée. »
Matthieu Canaguier est réalisateur et musicien.
Après avoir suivi la formation de réalisation documentaire de Lussas,
il a travaillé comme assistant réalisateur, preneur de son et compositeur.
À l’Est de l’Enfer est son premier film.
Bassiste du groupe d'Occult Rock Aluk Todolo, il participe également à des projets musicaux mêlant Black Metal et expérimentations bruitistes tels que Diamatregon et Obscure. Co-fondateur du label Amortout Productions,
il travaille aussi comme créateur sonore avec la compagnie le Don des nues.
"À l'Est de l'Enfer"
Réalisation : Matthieu Canaguier
Assistant à la réalisation : Jonas Sestakresna
Avec : Tony (Ritual Orchestra) Erik (Dry), Andung (Sacrifice), Surabaya Black Metal Division, Hellvete, Blasphemer, Sekar Mayat, Rajam, Wisik...
Production : La Maison du Directeur / En Rachachant
Durée : 45 min
Rectangle vert, ballon rond, carré magique et jeu en triangle ou l'hypothèse d'une « footballisation » des écoles supérieures d'art françaises
En 1995, deux ethnologues et un sociologue (Bromberger, Mariottini et Hayot) publiaient Le match de football – Ethnologie d'une passion partisane
à Marseille, Naples et Turin, ouvrage dans lequel ils posaient la question d'une prétendue « footballisation » de la société. L'analyse des tactiques
de jeu en fonction des contextes sociaux des villes, la supposition d'une ritualisation du match ou encore l'observation attentive de groupes
de supporteurs devaient leur permettre de valider leur hypothèse.
Cette conférence à l'Aire sera l'occasion de tenter un prolongement de celle-ci aux écoles supérieures d'art françaises et donc de s'interroger sur leur éventuelle « footballisation ».
Anthony Lenoir est ATER à l'Université Lumière-Lyon 2, doctorant en histoire de l'art contemporain au sein du LARHRA Grenoble et étudiant en troisième cycle à l'école supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy. Ses recherches portent sur les écoles supérieures d'art françaises entre 1972 et 2010.
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
En attendant ses Congés Annuels et en ce mois de mai où tout nous est permis, Galerie SHOWCASE invite Johann Rivat à occuper ses quelques cm2 d'espace public par une exposition intitulée Picturalisme. Johann Rivat développe depuis plusieurs années une pratique picturale figurative influencée par la culture et les espaces nord-américains et préoccupée par l'implantation de l'homme dans la nature ; notamment par les architectures vues comme des persistances évanescentes de son passage. Des highways comme courbe de construction du paysage, des stations essence fantomatiques qui surgissent de l'ombre, des bâtiments agricoles qui cassent la ligne d'horizon, ainsi se constitue le vocabulaire formel de l'artiste. La peinture semble alors seule capable de fixer durablement cette scission progressive de l'homme et de son environnement comme dernière étincelle avant l'effacement. La plupart du temps, la peinture de Johann Rivat s'inscrit dans une histoire traditionnelle de l'art de peindre. Celle-ci s'applique sur la toile, préalablement tendue sur châssis, apprêtée comme il se doit et dont la préparation des teintes passe par un rituel similaire à celui du gong fu cha – cérémonie du thé chinoise -, où assis à terre, l'artiste lie les pigments dans une recherche harmonique. Ensuite, l'image glanée sur internet, ou photographiée au cours de ses déambulations, se transforme sous les couches de matière qui se déposent. Dans un contexte évidemment différent de celui de son atelier, Johann Rivat nous propose, avec Picturalisme, de découvrir un autre aspect de sa pratique. Par des coulures, quelques projections, et le mélange hasardeux des teintes, il accentue la matérialité de la peinture jusqu'à lui offrir son autonomie. Autonomie dont elle se sert pour prendre au pied de la lettre l'aspect pittoresque de Galerie SHOWCASE. La vitre se remplit alors de différentes traînées de matière colorée créant un rythme discontinu tandis que la structure de l'espace reste elle intacte, recréant de la sorte le cadre traditionnel dans lequel l'image se construit. Pour le piéton attentif, cette image propose une subtile inversion de la constante gravitationnelle puisque les coulures se trouvent attirées vers le haut, mais contraintes dans l'espace d'exposition, lui-même pris en sandwich entre les deux places piétonnes. Le passant se trouve alors projeté dans un lieu dénué de tout sens logique mais construit par la peinture-même, un espace de picturalisation. Télécharger le dossier de presse de : Picturalisme
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 05/05/14 au 09/06/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
ERRATUM PETIT-BULLETIN : CONFÉRENCE D'ANTONIN MARGIER
LE 22 AVRIL À 19 H ET NON LE 15
Le partage des espaces publics : de la cohabitation à la dispersion ?
À travers les notions de marchandisation, de privatisation ou de sécurisation, de nombreux auteurs ont déjà montré comment, sous l’influence de transformations macrogéographiques, les espaces publics se fermaient à l’égard des personnes marginalisées. En portant un intérêt particulier aux logiques de proximité qui orientent le partage des espaces publics, cette présentation s’inscrit en contrepoint à ces analyses. En nous intéressant particulièrement auxas sociations de riverains et aux personnes marginalisées de deux quartiers montréalais et parisiens, nous montrerons que leur appropriation des espaces publics renvoie à des pratiques conflictuelles d’habiter.
En inscrivant les rapports de pouvoir dans cette perspective, nous évoquerons l’hypothèse selon laquelle la domestication résidentielle des espaces publics participerait d’une « dispersion douce » des personnes marginalisées."
Géographe et urbaniste de formation, Antonin Margier détient un doctorat en études urbaines de l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux portent notamment sur les enjeux relatifs aux transformations des espaces publics, à l'appropriation et à l'habiter. Il est actuellement chargé de cours en Sciences Humaines et Sociales à l'université de Paris-Est et membre du projet de recherche "Mobilités Urbaines pédestres" (Labex Futurs Urbains). Par ailleurs, il coordonne les pôles "Politique de la ville" et "Urbanisme" de Nonfiction.fr."
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
L'Aire d'Agencement des Activités accueil, Side Effects II du 5 au 26 avril.
Vernissage samedi 5 avril à partir de 17 h,
Soirée mix avec Techfroid, Dj Wilsmiss, Le Dernier Kikou et Dj Pompier
Entrée libre
Télécharger le Dossier de Presse : FR / EN / ES
Télécharger le Dossier de Presse en Basse définition : FR / EN / ES
Dans quel film vivons nous ?
Performance de Céline Ahond dans le cadre de SIde Effects II
Samedi 5 avril à 16h
Au départ de l'Ancien Musée bibliothèque
Durée 45 min environ
Nombre de places limité
Télécharger le Dossier de Presse : FR / EN / ES
Télécharger le Dossier de Presse en Basse définition : FR / EN / ES
Side Effects / Effets Secondaires
Né d'une série d'invitations par ricochet, Side Effects est un échange artistique international mené par Laura Kuusk, artiste estonienne, et Pascale Riou, théoricienne de l'art française.
Cette collaboration est née d'un questionnement commun sur l'activité artistique, le travail àcôté, la pluriactivité, le faireavec, le choix, l'accident.
Après une exposition à Tallinn en 2013, le deuxième volet du projet a lieu à Grenoble.
AVEC :
Céline Ahond, Francis Alÿs, Serge Comte, Clôde Coulpier, Fabrice Croux, Alexandra Galkina, Mathijs van Geest, Séverine Gorlier, Ivars Gravlejs, Flo Kasearu, Jirí Kovanda, Laura Kuusk, Camille Laurelli, Gerwin Luijendeijk, Marko Mäetamm, Marge Monko, Museum of Museum, Luc Moullet, Valérie Mréjen, Alice Nikitinovà, Éléonore Pano-Zavaroni, Julien Prévieux, Jaanus Samma, T.B.C., Laura Toots, Anu Vahtra
Curatrices : Laura Kuusk & Pascale Riou
Infos pratiques
Ancien Musée bibliothèque
du 3 au 13 avril
vernissage jeudi 3 avril à partir de 18h30 en présence des artistes
du mercredi au dimanche de 13h à 19h
entrée libre
9, Place de Verdun, 38000 Grenoble
Télécharger le Dossier de Presse : FR / EN / ES
Télécharger le Dossier de Presse en Basse définition : FR / EN / ES
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 03/04 au 05/05/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Télécharger le Dossier de Presse : FR / EN / ES
Télécharger le Dossier de Presse en Basse définition : FR / EN / ES
Galerie Showcase accueille l'artiste russe Alexandra Galkina pour Q, Q se compose de deux rectangles de tissu épais, froissés par endroits et peints de motifs colorés. Pratiques, taille unique, réalisés dans un matériau résistant et pouvant être lavé à 100°C, ces morceaux de tissu servaient communément de chaussettes (cf. vidéo) aux soldats russes grâce à une technique de pliage particulière. L'artiste s'est réapproprié cet objet et son usage, l'a orné, l'a porté quelque temps. Le travail d'Alexandra Galkina s'intéresse aux mécaniques du pouvoir, politique ou médiatique, et aux manières de s'emparer d'objets culturels et de symboles à des fins de communication voire de propagande. Comme le récent exemple du geste ambigu de la quenelle, médiatisé jusqu'à Moscou, sur lequel l'artiste porte un regard distant et amusé. Jouant avec légèreté de multiples références, et utilisant les chaussettes pour renvoyer à la dualité gauche droite en politique, Alexandra Galkina a réalisé une version avec étoiles et svastikas, afin de s'approprier ces symboles et s'émanciper de leur signification politique. Avec Galerie Showcase trois autres espaces accueillent le projet Side Effects : l'Ancien Musée-Bibliothèque, l'Aire d'Agencement des Activités et la RandomTV de l'Association pour l'Agencement des Activités. Alexandra Galkina y participe également aux côtés d'une trentaine d'artistes. Alexandra Galkina fait partie du réseau artistique sdelano.net
Télécharger le dossier de presse de Q : HD / BD
une exposition dans le cadre du projet Side Effects.
Ici les morceaux de tissu sont peints d'un signe abstrait, agissant comme un logo : un Q majuscule retourné, pour s'approprier et renverser la première lettre du mot quenelle. L'artiste parodie la fabrication d'un symbole sans nom et sans signification, dont les différentes instances de pouvoir ne sauraient s'emparer. Cette pièce critique questionne les notions de résistance et de transgression en jouant délibérément sur le terrain de l'idiotie.
Le code bouge-t-il encore ?
Programmer à des fins créatives et artistiques est une pratique qui a plus de cinquante ans. Des travaux pionniers du Computer Art au Software Art en passant par les installations virtuelles ou le net.art, ces cinq décennies ont donné naissance à des productions variées, expérimentales et, malheureusement, souvent peu connues ou reconnues. Dans le domaine du graphisme, l'apparition de Processing en 2001, a permis de rendre plus accessible le code et à généralisé une forme d'esthétique programmée distancée des productions issues des logiciels « à interface ». Greffés sur ce projet, les plate-formes Arduinos ont simplifié la mise au point d'objets et d'installations interactives, créant un boom de ces productions depuis 2005.
Cette conférence sera donc l'occasion d'adopter un regard perspectif sur ces productions « numériques » afin de questionner leur pertinence à l'heure actuelle."
"David-Olivier Lartigaud est professeur spécialisé en théorie et pratique des nouveaux médias à l'ESAD Saint-Étienne. Il est également co-responsable du RANDOM (lab) de ce même établissement.
Docteur en Art et Sciences de l'Art (Esthétique), il est chargé de cours en Master « Art et Numérique » à l’UFR d’Arts plastiques et Sciences de l’art de l’Université Paris 1. Il a organisé les colloques internationaux « Programmation orientée art 1 & 2 » à l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne en 2004 et 2007. Il a été responsable, de 2003 à 2007, de la ligne de recherche « Sens et usage de la programmation informatique en art » et est à l’initiative de la ligne de recherche « Objectiver », toutes deux soutenues par la DGCA du Ministère de la Culture et de la Communication. Publications récentes : direction de l’ouvrage ART++ aux éditions HYX, Orléans, 2011. Contribution à l’ouvrage Search Terms : Basse déf., sous la direction de Nicolas Thély aux éditions B42, Paris, 2012."
à l'Aire d'Agencement des Activités
4, Rue de l'Ancien Champ de Mars
38000 Grenoble
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
PRÉSENTATION DE L’ÉDITION POP-UP BOOK !
en présence de l’auteur Laura Kuusk et des éditeurs
Mercredi 12 mars à 18h
Nous sommes heureux de vous inviter à la présentation du livre POP-UP BOOK de Laura Kuusk, en simultané à Tallinn, Estonie & à Grenoble, France!
La présentation aura lieu le 12 Mars
à Tallinn à 19h
dans le Château de la Belle au Bois Dormant (Okasroosikese loss)
19 rue Uus
et
à Grenoble à 18h
à l'Aire d'Agencement des Activités
4 rue de l’Ancien Champs de Mars
POP-UP BOOk
Laura Kuusk
format 150 × 210 mm
16 pages
Impression Offset
Dos carré, couverture cartonnée
500 exemplaires
Production : Laura Kuusk, Walter Piirmets, Indrek Sirkel
Éditeur: Lugemik
avec le soutien de : Cultural Endowment of Estonia
ISBN 978-9949-9391-7-6
2014
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 03/03 au 03/04/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 03/02 au 03/03/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
I WANNA BE YOUR FAVORITE BEE
Du 31 janvier au 14 mars, Galerie Showcase a le plaisir d'accueillir une exposition de Serge Comte, I wanna be your favorite bee. En 1992, I wanna be your favorite bee est une vidéo de Philippe Dorain et Serge Comte dans laquelle nous butinons tranquillement dans un jardin, fleur après fleur, avant de nous heurter à la barrière translucide qu'est la fenêtre. Serge Comte joue et rejoue les titres tout comme il manie la dialectique virtuel – réel, par répétition, déclinaison et pixellisation mais sans perte de données. Parfois, comme c'est le cas ici, ses images résultent d'un jeu avec son propre portrait. Le visage de l'artiste, aux traits plus ou moins respectés voire hybridés avec ceux d'un autre visage (notamment pour la série Délicieuses pucelles), peut aussi devenir celui d'un autre, un avatar sur Internet, un alter-ego (Philippe Dorain, avec qui il co-signe de nombreuses vidéos). En se penchant sur la littérature consacrée au travail de Serge Comte, certains termes comme « objets pauvres » ou « formes faibles » par exemple, semblent récurrents. Ce vocabulaire, qui pourrait s'appréhender de manière péjorative, est à entendre différemment. La pauvreté et la faiblesse sont ici tout autant des propositions riches par leurs discrétion et simplicité apparentes que des résistances qui vont créer de la lumière par interaction avec le milieu dans lequel elles s'inscrivent - l'homme-abeille venant lorgner sur le marché de la place aux Herbes. L'artiste le formule en ces termes : « comme dans un courant électrique, plus il y aura de tension plus j'émettrai de la lumière, plus la chaleur sera intense » or « un artiste qui crée de la chaleur, de la lumière n'est pas là pour chercher du pouvoir, mais simplement pour rendre compte de la puissance ». Ici, l'homme-abeille, nécessaire à la survie de l'espèce humano-insecta, nous défie tout autant qu'il nous observe, nous réchauffe tout autant qu'il nous déroute, et témoigne une nouvelle fois de l'importance du jeu entre immatérialité et matérialité d'une image, voire de sa propre image
En 1997, iwannabeyourfavoritebee est un album sorti chez Crash production qui produit une musique électro à base de tout doux doo da – tout too... pleine de miel, râpeuse et sucrée à la fois.
En 2009, I wanna be your favorite bee est une sculpture de 64cm x 25cm x 10cm réalisée en briques Lego, et représentant l'artiste en homme-abeille, autoportrait les bras croisés et bas du corps à abdomen rayé.
Pour ces métamorphoses, l'unité constitutive de l'image numérique, le pixel, se voit transposée dans le monde réel et trouve son corollaire matériel sous différentes formes : la brique Lego, la perle thermosoudable, le papier millimétré, la note Post-it ou encore la gommette autocollante. L'artiste construit ses images en rassemblant ces fragments colorés, obligeant l'œil à s'accommoder à l'état morcelé de l'image, et au cerveau à recréer - inventer ? - l'unité d'une forme, l'identité d'un visage.
Télécharger le Dossier de Presse : ICI
ARTISTE : SITUATIONS, EXPÉRIENCES, LIEUX
La multiplicité des situations dans lesquelles les artistes sont engagés, la complexité due au croisement permanent des dimensions juridiques auxquelles ils se confrontent, la diversité et l’éclatement des lieux de création, parce qu’elles modifient la nature du travail artistique,entraînent pour les artistes une appréhension complexe de leur activité.
Or, l’incapacité,l’inconscience, au mieux le désintérêt pour le juridique qui caractérise habituellement l’être-artiste, loin de constituer une force ou un surcroit de liberté, se mue bien souvent en incapacité d’agir. Envisager le droit – au sens de la direction qu’une société s’assigne – comme un outil d’analyse et de compréhension, pas comme un ensemble établi de règles visant à empêcher de faire, permet, audelà de ce que l’on a coutume de penser, de créer un cadre pour agir et pour expérimenter.
En ce sens, il suffit bien souvent de dénommer et de désigner les choses pour avoir le droit de les faire, de les décréter possibles pour ouvrir le champ à l’expérimentation.
Cette conférence propose d’apporter des éléments permettant d’esquisser les contours de cetteconfiguration, de clarifier les conditions de mise en œuvre de leur activité par les artistes eux
mêmes (en regard des diverses démarches d’ordre social, fiscal et juridique auxquelles leur pratique les confronte).
En effet, il nous a toujours semblé primordial, autant pour les artistes que pour les professionnels avec lesquels ils sont amenés à travailler, de maîtriser ces dimensions.
La difficulté d’application du droit, la pression à la baisse que génère l’afflux constant de nouveaux arrivants, l’attachement vocationnel au métier qui glisse presque invariablement vers l’auto-
exploitation, l’absence de prévisibilité et la discontinuité des activités constituent autant de facteurs de vulnérabilité dans un secteur qui conduit vers la « prolétarisation consentie des petits
producteurs symboliques » toujours plus nombreux.
Quel est donc le rapport des artistes au droit, à la protection sociale, aux revenus de substitution ? Précaritétransition ou précaritéhorizon ?
Grégory Jérome vit entre Strasbourg et Paris où il a intégré SPEAP programme d'expérimentation en arts et politique dirigé par Bruno Latour à Sciences Po. Il mène un certain nombre de travaux de recherches où se mêlent sciences sociales, droit, art et urbanisme, notamment à Leipzig en Allemagne. Pendant plus d'une dizaine d'années il a dirigé un service d'études et d'accompagnement au sein d'une agence conseil aux entreprises culturelles.
Il intervient en tant que formateur auprès du CIPAC et de plusieurs écoles d'art en France et a collaboré à de nombreuses structures dans le champ de l'art contemporain (cea, Arts en résidence, fugitif, POLA,...).
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
UPGRADE !
Conférence de Stefan Billot et Gabrielle Boulanger
organisée avec Upgrade! Paris
Stefan Billot présentera son travail en se basant sur la notion
d'interstices.
Le premier pivot de la discussion sera le travail en perruque
(Détournement du temps et des outils de travail par un employé pour
effectuer des travaux qui ne correspondent pas à ceux pour lesquels il est payé.) à travers le projet « outsiders » : http://perruk.tumblr.com
Le second pivot aura pour thème la ville et en particulier la
gentrification du quartier Bouchayer Viallet à Grenoble.
Entre ces deux axes, une petite transition éditoriale.
La discussion sera animée par Gabrielle Boulanger, qui interviendra en parallèle à la présentation.
Stefan Billot est né en 1986 à Autun. Il vit et travaille à Grenoble. Sa pratique est essentiellement liée à la performance et joue de la porosité des frontières entre art et vie quotidienne. Il s'infiltre dans différents interstices (urbain, professionnel, carcéral, etc.) pour créer un court-circuit qui questionne le contexte.
Gabrielle Boulanger travaille au sein du Laboratoire archAologie. Entre arts, urbanisme et sciences sociales, cette structure se définit comme expérimentateur de dispositifs de fouilles des réalités potentielles en milieu urbain.
Pratiquant un "micro-urbanisme partagé", le Laboratoire archAologie
interroge les marges de manoeuvre et d'organisation possibles pour
l'élaboration d'une ville par ses usagers, à travers notamment des
chantiers publics d'autoconstruction. Ainsi, la Jachère publique
(Fontaine, 2010) a permis d'expérimenter pendant 3 mois de nouveaux
usages des places de stationnement, et Terra Possibila (Échirolles,
2012) a donné lieu à une cartographie parlée du territoire (cartes
postales ultra-locales) ainsi que la co-construction de mobiliers
urbains (chantiers publics).
Upgrade! Paris est une plateforme de documentation artistique, et un
rendez-vous public et itinérant. Archives vidéo des rencontres en ligne.
Upgrade! Paris complète le réseau Upgrade! International composé de plus de 35 structures culturelles autonomes se réunissant autour des arts numériques depuis 1999. Upgrade! Paris est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication.
http://incident.net/upgradeparis/
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 06/01 au 03/02/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
QUAND L’ARTISTE VIENT AU LIVRE
livres de luxe et livres d’artistes dans l’entre-deux-guerres
On connaît peu ou mal l'intense activité d'illustration qu'ont eue les artistes juste après la première guerre mondiale. Ces derniers sont pourtant nombreux à collaborer à des ouvrages, romans ou recueils de poésie d'auteurs qui souvent sont des amis. La conférence propose de rendre compte de ce phénomène de l'arrivée de l'artiste dans le livre et de son caractère protéiforme, à travers des exemples choisis, incontournables du livre d'artiste ou objets plus confidentiels.
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE NUMÉRIQUE
PAS PAR LÀ/TAKHLE NE
En présence des auteurs Camille Laurelli & Éléonore Pano-Zavaroni
Mardi 17 décembre 2013, à 18h
Quelques Visuels : ICI
Régal
Pour finir 2013 et débuter 2014 en grande pompe, Galerie Showcase accueille Régal, une proposition de Valentin Lergès. Valentin Lergès manie l'installation, la photographie et le dessin. Ses gestes impactent leur environnement avec délicatesse et précision et de son travail se dégage quelque chose de ténu, de fragile, une ambiance et des détails liés à l'observation plus qu'à l'action. Son intérêt se porte particulièrement sur des objets frêles et fragiles, comme pour Clocks (2010), pièce résultant d'une collecte méticuleuse de pissenlits en aigrettes délicatement déposés dans un carton. Ce travail de la fragilité la déplace parfois vers le monumental mais toujours sans force ni posture : des feuilles de papier insérées dans les interstices de lattes de parquet deviennent le Paysage blanc (2011-2012), une étendue qu'un coup de vent ou de pied pourrait détruire mais qui invite au calme et à la contemplation. L'éphémère renvoie ensuite au périssable, une notion que l'on retrouve également dans le travail de cet artiste, au travers de matières liées à la nourriture, comme pour la série de photographies argentiques Crystal mapple sirup, (2010), l'installation Petit-Déjeuner (2011) ou Captain, monochrome en miettes de pain fxées sur toile (2011). Le monochrome justement, comme la mosaïque, sont présents ailleurs dans son travail - Juste les morceaux de jaune (2012) est ainsi une surface de papier recouverte de marqueur jaune fuo ; quant à Zoo, il s'agit d'une série de collages de carrés découpés dans des cartes postales 3D (2012). Ces quelques aspects du travail de l'artiste ici cités se retrouvent dans la pièce montrée à Galerie Showcase. Un Régal, à la fois petit luxe et grand plaisir que Valentin Lergès s'ofre – et nous ofre – et duquel il écrit simplement :
«Régal est un monochrome de loukoums, comme il pourrait y avoir des monochromes de mazout, de neige, de serviette éponge, de champ d'orge, de cuivre, de caramel dur, bruits de bouche, de lave ou de mouches crevées. » Valentin Lergès, vit et travaille à Annecy. Il fait partie du collectif Alligator Baby, à l'origine du label de musique indépendant Abrecords, et avec lequel il a réalisé l'exposition Mahalo (L'Abbaye, Annecy-le-vieux, 2013). cette année il a participé au projet Forêt intérieure/Interior Forest (Mains d'oeuvres, Saint Ouen). Il gère par ailleurs le Centre d'Art La Cabine (Annecy) depuis 2012.
# centre d'art la cabine
# abrecords
Télécharger le Dossier de Presse : ICI
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 02/12/13 au 06/01/14 dans >> Activités > Web télévision AAA
L’UNDERGROUND MUSICALE EN FRANCE
"Veteran of the french underground", membre de groupes mythiques tels que Camizole, Video Aventures, Peach Cobbler, chroniqueur musical et coauteur de "L'Underground musical en France", Dominique Grimaud vient présenter cette scène dont tous les acteurs de l'underground actuels sont les héritiers.
Dominique Grimaud est un musicien français polyinstrumentiste autodidacte, marqué dans son enfance par des visites, à Chartres où il habite, de la "Maison Picassiette" et l'approche de son créateur Raymond Isidore.
Il débute en 1970 avec le groupe mythique Camizole (happenings, improvisations, réseaux parallèles...). En 1978 il crée avec Monique Alba le duo Video Aventures, considéré aujourd'hui comme précurseur des sonorités actuelles. Dans les années 90 il est cofondateur du quatuor francoaméricain Peach Cobbler inventeur d'un blues nonidentifié.
Dominique Grimaud participe à certains projets de Guigou Chenevier et aux concerts / événements de Gilbert Artman : Urban Sax et Urbi Flat.
Également chroniqueur musical, il a réalisé les deux livres/collages « Un certain rock (?) français », puis participé durant 10 années au trimestriel musical Revue & Corrigée. On le retrouve parmi les auteurs de « Minimum Rock'n Roll ».
Ces dernières années, Dominique Grimaud (alias Grimo) a présenté l'installation visuelle et sonore Slide dans plusieurs lieux en France et propose trois autres projets : une installation visuelle et sonore : Les Discônes une performance : Les Quatre Directions un concert : RagTime.
Il dirige également la collection les ZutOPistes produite et distribuée par Gazul, souslabel de Musea
spécialisé dans les Musiques Nouvelles. Dominique Grimaud est coauteur, avec Eric Deshayes du livre L'Underground Musical en France, édité chez Le Mot et le Reste en 2008.
En collaboration avec Chica-Chic
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence
Une Random TV alimentée par plus de 40 heures de programmation par mois
À voir du 04/11 au 02/12/13 dans >> Activités > Web télévision AAA
VILLENEUVE par Demis Herenger et Naïm Aït-Sidhoum, membres de l’équipe VILL9 LA SÉRIE
Nous pouvions faire des choses n’importe où que nous énoncions depuis le 50 galerie de l’Arlequin.
Nous n’avions pas envie de faire des choses avec n’importe qui mais avec des habitants du quartier pour acteurs.
Nous avons rencontré une poignée de personnes qui en connaissait d’autres. L’idée d’avoir à faire quelque chose était le motif de rencontres.
Nous avons tourné un film à Villeneuve avec un réseau de connaissances de connaissances.
Nous avons aménagé les dates de tournage en essayant d’intégrer les emplois du temps des acteurs Ce “nous” c’est 4 ou 5 personnes de “vill9 la série” qui en invitent 3 ou 4 et qui décident de travailler ensemble.
Écouter la conférence en streaming : ICI ou sur la page Conférence (choix de format de lecture automatique)
Le jeu idéal
Après avoir sillonné les Amériques, Julien Prévieux propose une exposition intitulée Le jeu idéal à la Galerie SHOWCASE. Ce projet est constitué d’un ensemble d’enquêtes que l’artiste a menées à Rio de Janeiro, Los Angeles et Paris à propos de jeux singuliers et de leurs conséquences au-delà de l’activité ludique. Le temps de l'exposition, la vitrine est considérée comme une boite de jeu, sorte de mallette de présentation, déployée dans le temps et l'espace. La durée de l'exposition est divisée en trois phases, chacune mettant en valeur les archives photographiques et textuelles d'un jeu que l'artiste a découvert lors de son périple. Ainsi, Lucienne vs Pomba Gira, rend compte d'un jeu traditionnel et montre les statuettes du rituel brésilien Candomblé. Claude vs Theseus présente un jeu expérimental, le labyrinthe de Claude Shannon, et est l'occasion de revenir sur l’histoire de ce labyrinthe utilisé en 1950 dans la première expérience d’intelligence artificielle et dont l’algorithme est implanté dans les ordinateurs qui nous environnent. Enfin, avec Gao Yang vs Cody vs Escadinha, l'artiste s'intéresse à un jeu qui semble avoir sans cesse hésité entre l’usage enfantin et le projet guerrier, que ce soit en Chine, au Brésil ou en Angleterre : le cerf-volant. Chaque archive est accompagnée d'un texte écrit par Julien Prévieux, sorte de fable mêlant fiction et réalité, qui évoque le jeu et ses implications hors du jeu. Le jeu idéal reprend les caractéristiques du travail de l'artiste – l'intérêt pour le contre-emploi et la réappropriation, et bien sûr l'acte de jouer en lui-même – que l'on retrouve dans ses autres œuvres. Ainsi, lorsque l'artiste réussit à relever et dupliquer les empreintes de Nicolas Sarkozy alors ministre de l'intérieur (Malette n°1, (Ministre de l'intérieur, mai 2006)), lorsqu'il archive des brevets déposé sur des gestes liés à des objets pas encore produits (What Shall We Do Next ?, 2006), lorsqu'il anime un atelier de dessin à la brigade anti-criminalité de Paris (Atelier de dessin, B.A.C du 14e arrondissement de Paris, 2011) ou quand il répond à des annonces d'offre d'emploi par les Lettres de non-motivation (en cours), l'artiste pointe des questionnements très pertinents sur notre époque – sécurité, propriété intellectuelle, activité humaine, rapports au travail, etc. – tout en se jouant de ces problématiques et en jouant avec les dispositifs qu'il met en place. Et si la critique est présente dans chaque pièce, elle cède le pas au ludique car pour chaque travail le jeu, sérieux et ad-hoc, sous-tend la démarche de Julien Prévieux.
Télécharger le dossier de presse : ICI
Après avoir géré le centre d'art OUI pendant six ans, AAA a le plaisir d'ouvrir un nouveau lieu de production et de diffusion de l'art contemporain, l'Aire d'Agencement des Activités.
Cet espace de 80 m2 est une plate-forme dédiée à plusieurs activités menées par AAA, du travail de production (œuvres, expositions, éditions) à la diffusion tout public (conférences, rencontres, bibliothèque) en passant par la transmission (ateliers, workshops).
Le vendredi 25 aura lieu une soirée de vernissage et de présentation des activités accueillies à l'Aire, suivie, le samedi 26, d'un après-midi dédié à l'auto-édition, en partenariat avec plusieurs structures éditoriales.
Urs Lehni (Rollo-Press, Zürich), Virginie von Terrarium (Le cri de l'encre, Lyon), Tristan Perreton & Claire Andlauer (les éditions À mort, Lyon), Gabriel Hernandez (Pluie Pluie, Pluie, Grenoble) sont invités à parler de leur travaux, projets et visions de l'auto-édition.
Plusieurs de leurs publications seront exposées et certains titres seront acquis par AAA pour augmenter le fonds de sa bibliothèque.
Ce double événement d'ouverture, axé sur le travail éditorial et sa présentation au public préfigure le fonctionnement de l'Aire. Ainsi, un cycle de conférences et rencontres mensuelles sera mis en place à partir d'octobre, dans lequel des intervenants viendront
présenter leurs travaux et recherches. La bibliothèque de l'Aire, orientée vers la théorie de l'art et le livre d'artiste sera régulièrement ouverte au public et se verra modulée et augmentée en fonction de multiples invitations. Les Éditions AAA, quant à elles, seront un véritable prolongement des actions de diffusion de l'art contemporain entreprises par AAA, en permettant des collaborations entre artistes, théoriciens et graphistes.
L'Aire se veut être un contenant permissif, un espace fonctionnant en dilettante, une zone de dépôt prenant la forme de la somme des activités qui y sont pratiquées.
Vendredi 25 octobre, à partir de 18h30 :
Ouverture publique :
présentation de l'Aire et ses activités
vernissage
Samedi 26 octobre, à partir de 14h :
Auto-édition, micro-édition, livres d'artistes etc.
Présentation de cinq structures éditoriales :
Virginie von Terrarium, Le Cri de l'Encre
Urs Lehni, Rollo-Press
Tristan Perreton & Claire Andlauer, Les éditions A Mort
Gabriel Hernandez, Pluie Pluie Puie
Les Éditions AAA
Participants
Le Cri de l'Encre
Après la fermeture de la librairie-bibliothèque Le Cri de l'Encre (Lyon), sa fondatrice, Virginie von T. prête à long terme une partie du fonds de sa fanzinothèque à AAA. Les cent-cinquante
fanzines qui constituent ce prêt viennent augmenter le fonds de la bibliothèque de l'Aire.
Virginie von T. est également invitée à présenter Le Cri de l'Encre et son positionnement dans le champ de la micro-édition et du graphzine.
Les éditions À Mort
Membres actifs des éditions À Mort, Tristan Perreton & Claire Andlauer viennent présenter le fonctionnement de cette structure et leurs dernières publications.
Rollo Press
Fondé par Urs Lehni, la maison d'édition Rollo Press (Zürich, Suisse) a publié une quarantaine de livres d'artistes. Urs Lehni est invité à présenter son travail d'éditeur et les projets en cours.
Pluie Pluie Pluie
Cette structure basée à Grenoble est gérée par Gabriel Hernandez et Elizabeth Corceiro. Gabriel Hernandez parlera des divers projets d'auto-édition qu'ils ont développés, dont Life as Art as Attitude, livre de l'artiste Stéphane Déplan sorti en 2013.
Editions AAA
AAA a créé cette année un pôle éditorial qui vient compléter l'ensemble de ses activités. Plusieurs ouvrages sont en cours de réalisation et seront présentés par Thibault Dietlin, Camille Laurelli et Anaëlle Taluy.
Télécharger le dossier de presse : ICI
Écouter la rencontre en streaming :
Le cri de l'encre /
PPP /
A Mort /
AAA ou sur la page Conférence